la théorie quantique nous force à être circonspects lorsque l'on assigne une réalité physique à des propriétés individuelles. Pour éviter les contradictions, nous devons admettre que : Une propriété qui n’est pas mesurée n’a pas besoin d’exister
La mesure est un processus actif qui altère le système qui est mesuré.
l’intrication entre des systèmes quantiques se produit naturellement, par exemple, après la collision de particules. En pratique, des états non intriqués (indépendants) sont des exceptions rares dans le monde quantique. Quelle que soit l’interaction des systèmes, cette interaction crée des corrélations entre eux.
Citation :
Futura-Sciences : La construction, et la forme de la théorie quantique, reposent donc sur les idées que :
Toutefois, les lois de la mécanique quantique ont émergé historiquement, et peuvent être introduites pédagogiquement en première approximation, avec les mécaniques ondulatoire et matricielle des particules dans l'espace et le temps classiques. Mais il est central de bien comprendre au plus vite que ces mécaniques ne sont pas la véritable structure de la mécanique quantique.
La façon de procéder rappelle donc la thermodynamique, qui fonctionne indépendamment de la structure atomique ou non du système physique. L'énergie totale du système est considérée, on l'appelle une fonction d'état du système et il existe un jeu de variables fondamentales que l'on appelle variables d'états liées par la fonction d'énergie et d'autres fonctions d'états du système thermodynamique. Le système est défini comme une boîte noire dont l'intérieur importe peu, seuls comptent les bilans d'énergie entrant et sortant et les valeurs des variables d'états mesurées.
Une variable dynamique observable A, transcrit sous la forme d'un opérateur linéaire A, pourra alors posséder une suite de valeurs an lors d'une mesure. L'expérience montre qu'il existe une probabilité IcnI 2 d'observer chaque valeur an, et que le vecteur d'état du système s'écrit comme une somme vectorielle de vecteurs de base associés à chaque valeur an telle que : Ι Ψ > = ∑ cn Ι an > où ∑ ΙcnΙ 2=1 avec n=1,2 ....
comme il se doit pour l'introduction de probabilités.
Les vecteurs de base Ι an > et les valeurs an sont appelés les vecteurs et les valeurs propres de l'opérateur linéaire A .
Si l'on a bien compris les longues réflexions développées précédemment on ne sera donc pas étonné qu'à partir du moment où ont peu définir une énergie et des variables physiques pour un système quelconque, l'équation de Schrödinger précédente s'appliquera et qu'elle n'est absolument pas confinée à des notions d'évolution dans l'espace et le temps d'une particule dans un potentiel.
Ces notions fondamentales étant rappelées, on peut étudier le phénomène d'intrication d'un peu plus près.
wiki : En mécanique quantique, l'intrication quantique, ou enchevêtrement quantique, est un phénomène dans lequel deux particules (ou groupes de particules) forment un système lié et présentent des états quantiques dépendant l'un de l'autre quelle que soit la distance qui les sépare. Un tel état est dit « intriqué » ou « enchevêtré » parce qu'il existe des corrélations entre les propriétés physiques observées de ces particules distinctes : cet état semble contredire le principe de localité. Ainsi, deux objets intriqués O1 et O2 ne sont pas indépendants même séparés par une grande distance, et il faut considérer {O1+O2} comme un système unique.
Cette observation est au cœur des discussions philosophiques sur l'interprétation de la mécanique quantique. Elle est en effet contraire au principe de réalisme local défini par Albert Einstein.
L'intrication quantique a des applications potentielles dans les domaines de l'information quantique, tels que la cryptographie quantique, la téléportation quantique ou l'ordinateur quantique.
Par contre, on démontre que les états intriqués ne peuvent pas être utilisés pour communiquer d'un point à un autre de l'espace-temps plus vite que la lumière. En effet, les états de ces deux particules sont seulement coordonnés et ne permettent pas de transmettre une information : le résultat de la mesure relatif à la première particule est toujours aléatoire1. Ceci est valable dans le cas des états intriqués comme dans le cas des états non-intriqués. La modification de l'état de l'autre particule, pour instantanée qu'elle soit, conduit à un résultat tout aussi aléatoire. Les corrélations entre les deux mesures ne pourront être détectées qu'une fois les résultats comparés, ce qui implique nécessairement un échange d'information classique, respectueux de la relativité. La mécanique quantique respecte ainsi le principe de causalité.